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3ème forum des jeunes de la CEDEAO en Population et Développement

8 mai 2009

3ème FORUM SOUS-RÉGIONAL DES JEUNES DE LA CEDEAO EN POPULATION ET DÉVELOPPEMENT

3ème FORUM SOUS-RÉGIONAL DES JEUNES DE LA CEDEAO EN POPULATION ET DÉVELOPPEMENT

Thème général retenu: « les jeunes au cœur des questions de développement en Afrique»

LIEU: CONAKRY (GUINÉE)

DATES: 21-25 Juin  2009

Public cible.

prendront part à ce forum, des jeunes délégués par les réseaux nationaux jeunesse population (quatre par pays) ainsi que des experts  nationaux et internationaux dans les domaines de

la Santé Reproductive

, de l’Insertion Socio-économique, de Paix et d’Intégration sous-Régionale et d’Éducation pour le développement.

En plus des délégués de la sous région, Le Forum compte aussi impliquer d’autres acteurs nationaux dont: les organisations de la société civile,  les ONGs, le gouvernement, le secteur privé, la presse, les partenaires techniques et financiers.

I)      NOTE CONCEPTUELLE.

La taille de la population, son taux de croissance et sa répartition sont étroitement corrélés aux perspectives de développement économique et social et les mesures prises dans les divers domaines se renforcent mutuellement. Cette notion générale de la population au sens large du terme est celle que s’attache à promouvoir l’UNFPA qui met en exergue au jour le jour, les rapports directs qui existent entre les questions de population et de pauvreté, de même que leurs impacts sur le développement durable, que les travaux de l’UNFPA sont reliés à chacun des huit Objectifs du Millénaire pour le développement, qui constituent le plan mondial le plus récent visant à l’instauration d’un avenir meilleur.

En effet, les relations entre la population et l’atténuation de la pauvreté ont été mises en évidence dans un nouveau cadre conceptuel de l’UNFPA achevé en 2003 et qui guide désormais les futurs efforts de prise en compte systématique des questions de population et de santé en matière de reproduction dans les stratégies de réduction de la pauvreté des pays les plus pauvres. Aussi, Lors d’une réunion en novembre 2004, 20 pays des Caraïbes se sont fermement engagés à évaluer les progrès en vue de la réalisation des objectifs de la CIPD (Conférence Internationale sur la Population et le Développement). La Déclaration de Tunis, adoptée lors de la Quatrième Conférence sur la population africaine appuyée par l’UNFPA, s’engage également à soutenir le Programme d’action de la CIPD. Elle reconnaît le caractère indispensable des programmes de population pour la réduction de la pauvreté et le développement économique de l’Afrique et leur importance fondamentale pour la réalisation des OMD. Au Quatrième forum des parlementaires arabes sur la population et le développement, les législateurs arabes ont instamment prié les gouvernements de leurs pays respectifs à honorer leurs engagements de mettre en œuvre le Programme d’action de la CIPD, convenant dans la Déclaration de Rabat que le manque de fonds pour les programmes de population et de santé en matière de reproduction creuse le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres et accroît la mortalité maternelle et les infections par le VIH.

Le présent forum vient donc s’inscrire dans le cadre de la poursuite des recommandations de la CIPD dans le cadre sous-régional ouest-africain.

A)    LE CONTEXTE   

La zone CEDEAO depuis plus d’une lustre connaît de nombreux soubresauts qui ont bouleversé les relations séculaires de ses peuples et fragilisé les frontières imposées entre les États en faisant beaucoup de victimes innocentes parmi les populations civiles au nombre desquelles il faut signaler les femmes et les enfants.

Plusieurs raisons expliquent ces conflits. D’une part, les pierres précieuses, convoitées par des réseaux de multinationales ont largement saigné la sous région comme ce fut le cas au Liberia et en Sierra Leone ; d’autre part, les régimes corrompus et ethnicistes ont aussi enflammé les frontières,  poussant les populations à des déplacements forcés qui ont fini par atomiser des familles entières, désormais divisées à travers nos frontières, certaines errant à jamais à la recherche de leur identité culturelle. Corollaires directs de ces déplacements massifs, la vulnérabilité des couches féminines et juvéniles face à certaines maladies comme le SIDA. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’ONUSIDA, la violence sexuelle est un facteur prédominant de la propagation du SIDA en Afrique subsaharienne. La plupart des femmes ne sont pas en mesure de négocier des rapports protégés, et cela se lit clairement dans les statistiques publiées fin mars 2004 par l’envoyé spécial des Nations unies pour l’Afrique, M. Stephen Lewis : « La prévalence du VIH parmi les femmes qui fréquentent les centres de soins périnataux était, en 1992, de 3,9 % ; en 1994, de 16,1 % ; en 1996, de 26 % ; en 1998, de 31,6 % ; en 2000, de 34,2 % ; en 2002, de 38,6 %... C’est un saut de presque 900 % en une décennie ; 87 % des femmes infectées ont moins de 30 ans ; 67 %, moins de 25 ans. »

En plus, des problèmes cités ci-haut, vient s’ajouter la problématique de l’emploi des jeunes qui constitue un véritable casse-tête. Selon la banque mondiale, l’Afrique est un continent sur lequel, trois chômeurs sur cinq sont des jeunes de 15 à 24 ans, soit 200 millions d'individus pour lesquels, l'accès à un emploi productif est un enjeu majeur. En dehors de la situation démographique et des taux de reproduction élevés, les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont handicapés par d'autres facteurs tels que le manque d'expérience professionnelle, le manque d'accès aux études et à des formations, et le manque d'organisation et de représentation qui empêche que leurs besoins soient pris en compte dans les programmes d'action et les politiques publiques.

Pourtant, ces jeunes constituent la richesse du continent, d’où l’impérieuse nécessité de leur procurer des emplois si l'on veut lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement durable. " L'un des problèmes qu'ont eu les gouvernants jusqu'ici a été de devoir prendre des mesures sans connaître les options disponibles, sans savoir ce qui fonctionne dans différentes situations, ce qui a déjà été expérimenté et ce qui n'a pas marché.

Le forum sous-régional de la jeunesse de la CEDEAO se veut donc à cet égard, un cadre propice de réflexion sur la revalorisation de la jeunesse sous-régionale. Sa troisième édition va offrir un espace d’échange et d’analyse qui permettra aux jeunes acteurs de la CEDEAO de mieux comprendre les causes récurrentes des crises pour leur trouver des solutions citoyennes qui impliqueront les populations qui les vivent. Les mouvements sociaux ouest africains voudraient à travers cet espace, permettre aux populations africaines de renouer avec les bonnes habitudes de nos traditions faites de concertation et de dialogue participatif. Il s’agit de rassembler toutes les forces africaines pour reconstruire la maison mère, à savoir l’Afrique. Ces forces sont politiques, sociales, citoyennes, culturelles, scientifiques, chacune venant avec ses spécificités, ses valeurs pour contribuer à la construction de la paix, de l’intégration des peuples dans la tolérance et le respect de la différence.

En rapport avec les Objectifs du Millénaire (OMD), il s’agira de voir comment Offrir l’opportunité aux jeunes de

la CEDEAO

et à des acteurs nationaux de  débattre sur les questions liées à la santé sexuelle et reproductive; à l’insertion socio-économique des jeunes; à la paix et l'intégration sous-régionale et à l’éducation pour le développement.

Avec l’appui du gouvernement de

la Guinée

ainsi que des partenaires au développement (UNFPA, UNICEF, PNUD, CEDEAO,...), AFRIYAN et RAJAPOD-Guinée ont pris l’initiative d’organiser ce forum sous - régional pour réfléchir sur ces différentes problématiques qui constituent des préoccupations de la jeunesse ouest-africaine en vue de proposer des stratégies et actions pour éradiquer ces fléaux.

B)    OBJECTIFS GÉNÉRAUX

Offrir l’opportunité aux jeunes de

la CEDEAO

et aux acteurs nationaux de débattre les questions liées à la santé sexuelle et reproductive; à l’insertion socio-économique des jeunes; à la paix, à l'intégration sous-régionale et à l’éducation pour le développement dans un contexte de mondialisation.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Réunir á Kindia, 120 jeunes âgés de 15 à 35 ans en provenance des seize pays de la CEDEAO;

Harmoniser les recommandations des différentes initiatives prises en faveur des jeunes (depuis les fora de Adis Abeba, Dakar, Lusaka le sommet de New York et l’AG Ouagadougou) pour l'adoption d'un plan d’actions de population et développement en faveur des jeunes de la sous région;

Faire le bilan général des activités réalisées par les ONGs et Associations membres, dans les différents domaines de la population et développement;

Promouvoir entre les pays participants l'échange d'expériences capitalisées par les structures gouvernementales, les jeunes et ONG qui travaillent dans le domaine de la santé reproductive; de l’insertion socio-économique des jeunes, de la paix et l’intégration sous-régionale et de l’éducation pour le développement;

Proposer des recommandations et actions concrètes dans le cadre du  plan d'action sous-régionale;

Organiser l'assemblée générale du Réseau Sous-Régional jeunesse, population et développement;

Proposer l'élaboration de nouvelles stratégies pour les politiques de la jeunesse dans les pays de la sous-région.

Proposer des stratégies pour l’opérationnalisation du bureau sous-régional.

C)          RÉSULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus sont :

120 jeunes âgés de 15 à 35 ans sont réunis à Kindia en provenance des seize pays de la CEDEAO;

Un plan d'actions prenant en compte les recommandations harmonisées et maximisées des différentes initiatives en faveur des jeunes est adopté;

Le bilan général des activités dans des différents domaines de la population et développement des ONGs et Associations membres est fait;

Les différentes structures gouvernementales, des jeunes et ONGs qui travaillent dans le domaine de la santé reproductive; de l’insertion socio-économique des jeunes, de la paix et l’intégration sous-régionale et de l’éducation pour le développement ont échangé des expériences innovatrices capitalisées ;

Des propositions de recommandations et actions concrètes qui ont été retenues dans le cadre de l'élaboration du plan d'actions sont réalisées ;

L'assemblée générale du Réseau sous-régional de la jeunesse et population est organisée ;

De nouvelles stratégies pour les politiques de  jeunesse dans les pays de la sous-région sont proposées.

D)    CONTENU DU FORUM

Au cours du forum, les participants vont pouvoir bénéficier des communications et présentations sur :

·         Santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents ;

·         Promotion du genre;

·         Éducation pour le développement ;

·         Paix et intégration sous-régionale ;

·         Insertion socio-économique des jeunes

E)   Projet d’agenda.

                                                                                    

1)      19-20 Juin, Réception des participants étrangers

2)      21 Juin, Session d’ouverture et mots de bienvenue

3)      21-25 Juin, Aperçu général sur le forum et poursuite des ateliers

4)      25 Juin, Fin des activités du forum

5)      26-27 Juin, Départ des participants étrangers

6)      25 Juillet, Publication du rapport du 3ème Forum

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